L'amour possessif tourne toujours mal. Que ce soit avec sa petite amie, sa mère ou un petit singe de laboratoire super évolué. Parfois pour survivre dans notre monde "civilisé" il faut savoir aller puiser au plus profond de soi et redécouvrir son instinct animal. Oeil pour oeil…
Tarantino semble tirer une grande partie de sa force de son amour du cinéma. Il absorbe, digère et laisse son imagination fertile expulser des récits à la fois complètement inédits et immédiatement identifiables. Pas scénarisés au sens classique, ses films explosent comme une série de tableaux vivants à la surface de l'écran. Particulièrement Kill Bill. Uma Thurman Iconesque!
Pur produit Amblin. Cieux à la fois plein de promesses et menaçants. Physicalité absolu des effets spéciaux. Quête du héros essayant de résorber un traumatisme de l'enfance. Syndrome David Vs. Goliath.
Formidable comédie romantique, digne héritière des films de Frank Capra. Éloge des valeurs de la classe ouvrière, des gens du peuple et de l'étincelle de décence susceptible de jaillir en chacun d'entre nous à tout instant. Adorable duo Brigdet Fonda/ Nicolas Cage.
Pris dans la toile d'une conspiration diabolique, Jean Sorel recherche sa petite amie, y laissant petit à petit la raison. Giallo paranoïaque sur fond de magie noire. Avec un message politique en filigrane, comme souvent dans les films de genre italiens des années soixante-dix.
Une attention aux détails jubilatoire. Un Aaron Eckhart imparable en tête d'une distribution sans faille. Un bonbon acide enrobé d'ironie qui finalement cache en son coeur une certaine candeur. L'inverse d'un film prêchi-prêcha.
Documentaire fascinant sur l'ambiguïté régnant autour de la mort de Kurt Cobain. Triste portrait des dessous de la célébrité et de la sous-culture Drogue/Musique de l'ouest américain. Courtney Love en prend pour son grade…
Meantime (1984) de Mike Leigh Amour fraternelle en pleine Angleterre Tatcherienne. Dépression sociale. Désespoir spirituel. Humour très très sec. Mike Leigh dirige une troupe d'acteurs extraordinaires et un Tim Roth inoubliable.
Le Western est le genre mythique par excellence et Anthony Mann le prouve encore une fois, ajoutant une touche "film noir" à son récit. Je ne vanterai jamais assez le génie de James Stewart, acteur toujours crédible et émouvant, au registre sans limite.
Casting cinq étoiles (Max Von Sydow, Ed Harris, Amanda Plummer…) pour cette adaptation ludique d'un récit de Stephen King. Du cinéma d'horreur ou les idées importent davantage que les hémoglobines.
Ridley Scott croit encore à l'héroïsme, et nous avec lui. Leçon de logistique. Bande-son extraordinaire de détails. Mise en image quasi impressionniste de la guérilla urbaine. Le sang, la sueur, les larmes, la poussière… tout est à l'écran.
Season 4, Episode 2: After the Fall
Michael Waxman
Season 4, Episode 3: In the Skin of a Lion
Patrick R. Norris
Season 4, Episode 4: A Sort of Homecoming
Chris Misiano
Season 4, Episode 5: The Son
Allison Liddi
Season 4, Episode 6: Stay
Patrick R. Norris
Season 4, Episode 7: In the Bag
Stephen Kay
Season 4, Episode 8: Toilet Bowl
Michael Waxman
Season 4, Episode 9: The Lights in Carroll Park
Chris Misiano
Season 4, Episode 10: I Can't
Ami Canaan Mann
Season 4, Episode 11: Injury List
Seith Mann
Season 4, Episode 12: Laboring
Adam Davidson
Season 4, Episode 13: Thanksgiving
Michael Waxman
Des gens décents essayant de mener leur vie dignement sans trop heurter leurs prochains. L'Amérique des idéaux d'Abraham Lincoln n'a pas complètement disparu. Le Football comme métaphore d'un destin en permanence améliorable, matériellement mais surtout spirituellement. Un des plus juste portrait de couple dans la fiction contemporaine, incarné à merveille par le duo Kyle Chandler/ Connie Britton.
Le mal prospère sur cette terre en s'attaquant au bien. Plus sa proie est pure et juste plus il se renforcera en la détruisant. John Boorman réalisateur mystique crée un film onirique traversé par un Richard Burton halluciné, en quête de paix intérieure.
Otto Preminger au sommet de son art. James Stewart géant parmi les géants rend ses lettres de noblesse au métier d'avocat dans cette exploration méticuleuse d'un meurtre. Chaque personnage est l'expression implicite que le bien et le mal cohabitent en chacun de nous, ce sont les dosages qui varient. Collaboration lumineuse entre Preminger et Duke Ellington qui donne au film un surplus d'originalité.
Golem Japonais. Le pays du soleil levant est habitué aux tremblements de terre et a subit le traumatisme de la bombe atomique. C'est suffisant pour s'inventer toutes les créatures de destruction massive imaginable.
Que reste-t-il du rêve américain quand on a plus les moyens de se le payer? Le crime? Comédie satirique de l'ère Carter 100% polyester, où le raz le bol du tout consumérisme et l'émergence définitive du féminisme se télescopent pour envoyer balader la morale bien pensante. George Segal élégant. Jane Fonda craquante.
Noir et Blanc comme la photo du film, le clavier d'un piano ou les couples croisés Paul Newman/ Joanne Woodward, Sidney Poitier/ Diahann Carroll. Lettre d'amour à Paris et au Jazz. Charisme des acteurs. Peut-être que l'adjectif cool a été inventé pour qualifier Newman ou/et Poitier. Apparition fulgurante du géant Louis Armstrong.
Il n'y a pas de place pour les sentiments dans la vie d'un tueur professionnel. George Clooney, artisan-assassin veut enfin vivre, lassé de solitude… Filmé sous tous les angles, Clooney, à la recherche de la performance zen, semble sur le bon chemin.
Violence primale, racisme et humiliation au menu. Cinéma Grindhouse où la pauvreté de la forme enrichit le fond. Performance sans freins de William Sanderson.